Au cours des trois dernières années, la popularité et la sensibilisation de l’épargne salariale ont continué d’augmenter.
Cependant, une étude publiée jeudi en préparation de la semaine d’épargne des employés a révélé qu’il y a encore des efforts à faire dans les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi qu’en termes d’éducation.
« C’est un plan d’épargne très populaire avec plus de 12 millions de détenteurs », a déclaré Laure Delahousse, vice-présidente de la French Asset Management Association (AFG), lors d’une conférence de presse aux côtés de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Ces fonds sont détenus soit dans des régimes d’épargne d’entreprise (PEE), où l’argent est généralement verrouillé pendant cinq ans, soit dans des régimes collectifs d’épargne-retraite, où l’argent est verrouillé jusqu’à la retraite, avec la possibilité d’un retrait anticipé.
Près de la moitié des employés (47 %) détiennent un plan d’épargne des employés ou une participation de l’entreprise, en hausse de 4 points en trois ans, le plan PEE étant le plus populaire (à 31 %), suivi du plan collectif PER (25 %), selon une étude OpinionWay portant sur 1 004 employés français en janvier-février 2023. Cependant, malgré les progrès, il reste un écart important en fonction de la taille de l’entreprise. Dans les entreprises de plus de 500 employés, 65 % des employés interrogés déclarent détenir des économies d’employés, contre seulement 23 % dans les TPE de 1 à 9 employés et 31 % dans les entreprises de 10 à 49 employés.
Depuis 2020, la sensibilisation s’est accrue : 8 employés sur 10 connaissent au moins une des options de régime d’épargne, selon l’enquête. Cependant, des efforts doivent encore être faits par les distributeurs : la majorité des détenteurs admettent « ne pas bien connaître le niveau de risque, les frais et les rendements potentiels », note Claire Castanet, directrice des relations avec les épargnants et de leur protection à l’AMF.
