En 2022, l’épargne solidaire attire un nombre croissant de personnes et constitue une part grandissante des portefeuilles des Français. En 2021, le montant total de l’épargne solidaire a augmenté de 26,6 %.
La quantité totale d’épargne solidaire continue d’augmenter. En vingt ans, la part des portefeuilles des épargnants composée d’épargne solidaire a augmenté de 0,4 point, passant de 0,02 à 0,42 %. Le marché s’organise et la part des biens mutualistes dans l’épargne des Français augmente.
Selon le baromètre de la finance solidaire FAIR – La Croix, on compte environ 1,2 million de nouvelles souscriptions à un placement solidaire en 2021, et l’encours total de l’épargne solidaire grimpe de 26,6 % pour atteindre 24,5 milliards d’euros en 2021. Plus précisément, l’épargne salariale représente 14,1 milliards d’euros, soit 57 % de l’encours total, tandis que l’épargne bancaire représente 9,5 milliards d’euros (39 % de l’encours total).
Pourquoi une telle expansion ?
Pendant la période d’isolement induite par la COVID-19, l’épargne mutualiste a acquis une partie de l’épargne française. La finance solidaire a su attirer les particuliers grâce à ses avantages financiers, comme ses frais de gestion comparativement modestes ou la réduction d’impôt de 66 à 75 % si l’épargnant fait don d’une partie de ses bénéfices à un organisme.
L’offre pour les distributeurs a été considérablement améliorée. En effet, depuis l’obligation de janvier 2022 de fournir au moins un fonds de solidarité, le marché des produits mutualistes est plus accessible et plus attractif. Tout porte à croire que la croissance de l’épargne solidaire va se poursuivre dans les années à venir.